
Limiter sa consommation d'aliments ultra-transformés
Les aliments ultra-transformés représentent plus de deux produits sur trois en supermarché. Ils sont de plus en plus considérés comme mauvais pour la santé. Voyons comment les reconnaître et comment les éviter.
Les aliments ultra-transformés
L’ultra-transformation ne concerne pas seulement les plats préparés, les pizzas et les sodas. Au sein de ces catégories il est possible de trouver des produits industriels bien formulés et inversement, il existe des aliments à base de fruits et légumes qui sont ultra-transformés malgré leur apparence d’aliments sains (pain de mie, surimi, céréales de petit déjeuner, galettes de légumes prêtes à cuire, purées instantanées, vinaigrettes allégées, yaourts aux fruits aromatisés, barres protéinées diététiques,
Les aliments ultra-transformés sont des aliments modifiés par des procédés qui détruisent leur matrice originale, et auxquels des ingrédients eux-mêmes ultra-transformés et des additifs de type « cosmétique » ont été ajoutés dans le but d’exacerber, de restaurer ou d’imiter le goût, la saveur ou l’arôme de vrais aliments.
Leur place dans notre alimentation
Leur consommation doit être occasionnelle et limitée (< 15 % de nos apports caloriques, soit 1 à 2 produits ultra-transformés par jour).
La combinaison de textures friables, molles ou liquides demandant peu de mastication, et de quantités de graisses et de sucres ajoutés rend les produits ultra-transformés peu rassasiants et très agréables au goût ; ils « trompent » donc les mécanismes qui régulent l’appétit et poussent à manger au-delà du seuil de rassasiement et en dehors des repas, juste pour le plaisir procuré.
De plus, une consommation importante d’aliments ultra-transformés augmente les risques de nombreux troubles de la santé et maladies chroniques (surpoids, obésité chez les enfants et adolescents, hypertension, dyslipidémie, syndrome métabolique, stéatose hépatique, diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires, Syndrome de l’intestin irritable…)
En pratique
Quelques réflexes pour les reconnaître et les éviter :
- Taille de la liste: plus il y a d’ingrédients, plus c’est mauvais signe : 90 % des produits présentant plus de 5 ingrédients sont ultra-transformés => Préférez ceux avec les listes d’ingrédients les plus courtes possibles.
- Ingrédients dont on ne connaît pas le nom et qu’on l’on ne trouve pas habituellement dans les placards de nos cuisines (carboxyméthylcellulose, lécithines, …)
- Présence de nombreux additifs : tous les additifs ne sont pas des marqueurs d’ultra-transformation mais beaucoup le sont.
- Si un produit est allégé ou porte une allégation de santé de type « enrichi en », il est fort probable qu’il s’agisse d’un aliment ultra-transformé.
- Utilisation d’applications dont l’analyse nous renseigne sur le degré de transformation des produits (ce que ne fait pas le Nutriscore).
Autant de raison de privilégier le fait-maison, pour contrôler quantité et qualité des ingrédients 🙂