
Le plaisir alimentaire
On a souvent tendance (à tort !) à opposer plaisir et équilibre lorsqu’il s’agit de l’alimentation. Or, si se nourrir répond à un besoin primaire, l’alimentation a aussi d’autres rôles dont celui de nous procurer du plaisir. Le plaisir alimentaire fait partie de l’équilibre !
Cuisiner, pour allier plaisir et équilibre
Cuisiner soi-même permet de manger de bons plats, tout en ayant le choix d’adapter les quantités de sel, de sucre et de matière grasse à ses goûts et à ses besoins. On peut laisser libre cours à notre imagination, en créant des recettes à notre goût.
De plus, on peut rendre le moment convivial en cuisinant avec ses enfants, son conjoint ou ses amis !
Joindre le plaisir à l'équilibre
Tous les sens contribuent au plaisir de manger. Le goût n’est pas le seul sens sollicité :
- La vue nous donne une première série d’informations : taille, couleur, forme de l’aliment…
- Le toucher nous permet de connaître la température et la texture de l’aliment : fondant, juteux, granuleux, fibreux, et de savoir s’il est rêche, doux, froid, lisse, dur ou mou.
- L’odorat nous permet de humer l’aliment rien qu’en l’approchant de notre nez,
- L’ouïe nous renseigne sur ls consistance de l’aliment par rapport au bruit que l’on produit quand on mâche, mastique ou croque.
- Le goût nous permet de percevoir les saveurs et les arômes.
Pour conjuguer plaisir et équilibre, il est essentiel de faire du repas un moment privilégié et de développer son goût.
Le goût d'un aliment
Ce que l’on appelle communément le goût d’un aliment correspond en fait à la saveur et à l’arôme de l’aliment ainsi qu’aux sensations trigéminales qu’il induit.
- Olfaction : le sens de l’olfaction (notre nez) permet de percevoir l’odeur et l’arôme de l’aliment : c’est notre odorat qui permet de reconnaître s’i s’agit d’un arôme de pomme, de raisin ou d’orange.
- Gustation : lorsque l’on mange, notre sens de la gustation, porté par la langue, permet de percevoir la saveur d’un aliment : saveur sucrée, salée, acide, amère, umami et le gras.
- Système trigéminal : il permet de déterminer si l’aliment est frais, piquant, pétillant, chaud…
Ces trois sens sont essentiellement activés par des molécules présentes dans les aliments.
Aiguiser ses sens
Afin de développer nos sens, nous pouvons nous entrainer à décrire ce que nous percevons à chaque instant.
On peut essayer de manger le même aliment sous différentes formes et textures pour analyser l’impact que cela a sur la perception du goût.
En mastiquant davantage les aliments, on profite davantage du plaisir procuré par les saveurs et les textures.
Le plaisir et les choix alimentaires
Le plaisir fait donc partie de l’alimentation. Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, on a le droit de consommer nos petites douceurs préférées, mais si ce sont des aliments « plaisirs », alors il faut vraiment leur accorder cette place. Aussi, quand on s’apprête à les déguster, on peut d’abord se demander le plaisir que l’on va en tirer :
- De 1 à 5 sur 10, ce n’est pas la peine de manger, car vous n’aurez que peu de plaisir.
- De 6 à 10/10, faites-vous plaisir, mais en pleine conscience ! Essayez de tirer un maximum de plaisir de ce vous mangez : prenez votre temps, essayez de retrouver les odeurs, les saveurs, dégustez votre douceur comme si vous étiez dans un restaurant gastronomique 🙂